BUREAUX BORDEAUX : les chiffres clés au 1er semestre 2023

Un marché résilient : 

Une dynamique qui s'amorce : 

La dynamique se poursuit sur le marché tertiaire. Au cours du 1er semestre, 99 000 m² ont été placés sur le marché bordelais, soit son record depuis 2018.  Cette dynamique s’explique notamment par le nombre de transactions (160), et le bon niveau de commercialisation observé pour les transactions > 1 000 m², cumulant à elles seules 58 % des volumes. Par ailleurs, le segment des petites surfaces continue de se montrer résilient, totalisant 28 % des volumes, tiré particulièrement par un tissu de PME locales.

En parallèle, les comptes-propres ont été particulièrement dynamiques, totalisant près d1/4 des commercialisations. Cela porte ainsi la part du neuf à 51 %.

Géographiquement, Bordeaux continue d’aiguiser l’appétit des utilisateurs, totalisant plus de la moitié des volumes.  Plus précisément, il s’agit des Bassins à Flot avec 43 500 m² placés. Sur Euratlantique 8 000 m² ont été recensés. L’Ouest et le Sud se montrent attrayant, cumulant respectivement 14 % et 16 % des volumes.

Le marché bordelais est essentiellement animé par les différents mouvements de déménagement / développement, signe d’un marché mature avec des fondamentaux solides. Ces derniers ont représenté 82 % des transactions. D’autant plus, Bordeaux poursuit son attractivité puisque les nouvelles implantations ont totalisé 12 % des transactions.  

La vacance progresse : 
En lien avec les récentes livraisons, la vacance sur un an a progressé de + 8 % sur un trimestre. Au global, l’offre s’établie à 226 500 m², dont 37 % de surfaces neuves. Les surfaces neuves ont ainsi augmenté de + 18 %, sous l’effet des nouveaux programmes. La vacance dans l’ancien continue aussi sa progression, soit + 4 % par rapport à fin 2022. 

Le taux de vacance à l’échelle de la métropole frôle le seuil des 5 %.  Même si ce ratio semble fluide à l’échelle de la métropole, certains secteurs centraux sont marqués par une tension à l’offre. C’est notamment le cas de Bordeaux, de l’hypercentre, l’Intérieur Boulevards et la Rive droite, ou le taux de vacance est particulièrement faible au regard de la demande. Cela risque de conduire à une bulle d’air et ainsi d’impacter la dynamique du marché.

Une valeur « prime » stable 
Le loyer « prime » à Bordeaux reste stable à 310 €/HT/HC/m²/an. Sur Euratlantique le « prime » atteint  230 €/HT/HC/m²/an. En périphérie, le loyer « prime » s’affiche à 165 €/HT/HC/m²/an.